Juilletiste sans plastique #plasticfreejuly

Juillet c’est l’occasion d’essayer le surf, de faire un baptême de plongée, ou de tenter un mois sans plastoc histoire de faire attention aux mers. Comme la Méditerrannée, une mer étroite, presque fermée, dont les eaux se renouvellent peu. Chaque année des substances chimiques y sont déversées illégalement depuis les côtes et dans une moindre mesure depuis les navires. Or, stagnent dans ces eaux quelques 250 milliards de déchets plastiques, la majorité pas plus grands qu’une paillette, on les appelle les microplastiques. Ces grains de polystyrène, polyéthylène, nylon, polyuréthane, polypropylène agissent comme de véritables éponges. Ils fixent les polluants organiques persistants – DDT, PCB, dioxines – ou les perturbateurs endocriniens comme le bisphénol-A, utilisé dans la composition de nombreux plastiques. Méditerrannée café napolitain  (c) Ea MARZARTE- Small+BeautifulAu-delà du fait que nous nageons dans ce bouillon de culture, l’homme a réussi à modifier durablement la chimie de l’écosystème marin. Dans l’eau, les microplastiques sont « recyclés », colonisés par des micro-organismes tels que des bactéries, des algues, des champignons. Ils sont avalés par les méduses, les tortues, les mammifères, les cétacés et les poissons. Ainsi polluants persistants et perturbateurs endocriniens passent-ils joyeusement dans la chaîne alimentaire. Et ailleurs qu’en Méditerrannée ? Ailleurs, c’est pas mieux. Ainsi les bonnes gens de la ville de Perth (Australie) ont-ils eu l’idée de l’initiative Plastic Free July. Un mois où l’on tente de se passer de plastique à usage unique. Pas facile hein ? Mais si fastoche, comme l’explique Natasha sur Echos Verts. Et puis en juillet, tout est plus simple et relaxe, non ? Qu’on reste à la maison ou qu’on parte, on peut faire le marché parce que c’est qu’on a besoin que de produits tout frais, et  fruits et légumes filent directement dans le panier, le cabas, le filet.

On peut profiter des terrasses, et déguster dans de la vraie vaisselle.  Parce que tant qu’à débourser, autant éviter les lieux qui investissent dans le tout-jetable plutôt que dans l’emploi de personnel à la plonge.

On peut sortir équipé, lorsqu’on va au bal ou en festival comme le décrit Mélanie sur Une vie sans gâchis

Si l’on part en vacances, on peut nettoyer les petits flacons de produits cosmétiques et les réutiliser comme flacons de voyage. réutiliser flacons (c) éa marzarte - Small & BeautifulSi l’on ne part pas, on peut avoir des copains trop gentils qui vous ramènent de leur lune de miel à Bali des pailles réutilisables en bambou ! Et c’est juste-presque-comme si on y étais allé, sauf que non, enfin, vous comprenez le sentiment. pailles en bambou réutilisable (c) Ea Marzarte - Small & BeautifulAlors santé ! À un mois de juillet est plein de possibilités… Si vous avez des questions pratiques ou des astuces à partager n’hésitez pas à les laisser en commentaire.

7 réflexions sur « Juilletiste sans plastique #plasticfreejuly »

      1. Pas facile… Les magazines arrivent emballer dans du plastique par la poste… Quand on a pas prévu assez d’eau dans la gourde, on se rabat sur une bouteille en pet au kiosque, le plus horrible, c’est le supermarché… Sacrée prise de conscience…

      2. … 😓Et aussi les trains de la SNCF ( car les trains espagnols et portugais eux ont de la vaisselle), les bars qui mettent, pas une mais deux pailles dans un simple jus de fruits quand la musique couvre ma requête « sans paille », les restos d’Espagne et du Portugal qui n’ont pas l’habitude de servir de carafe d’eau du robinet et où les bouteilles en verre d’eau pétillante sont minuscules. Pfiouf j’en serai presque contente d’être rentrée, enfin quand même pas 😎

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